- Des personnalités ultra-diverses …
Imaginez les 4 mecs les plus différents les uns des autres que vous n’ayez jamais vu entrant sur scène en même temps :
– le clône de Zach Galifianakis de Very Bad Trip, ou encore Date Limite (Joe Newman)
– un British-pop-propre sur lui-hipster (cheveux courts, barbe, lunettes à bords larges) au synthé (Gus Unger-Hamilton)
– un guitariste-bassiste un peu fou ressemblant à la Tilda Swinton de La Plage (Gwil Sainsbury)
– un ado-geek, complètement déjanté, T-shirt Slipknot, jouant sur une batterie sans cymbales, mais avec des tambourins tout droit tirés de Donkey Kong : Jungle Beat, et un klaxon externe piqué à la voiture de Donald Duck (Thom Green)
Et surtout, imaginez-vous que vous écoutez leur album en boucle depuis 1 an, et que vous n’avez pas la moindre idée duquel de ces 4 personnages fantasques va faire vibrer cette voix si particulière qui a retourné les accros de musique indépendante !
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- … Toutes géniales et interdépendantes dans la réalisation d’un projet musical unique et d’une cohérence et harmonie extra-ordinaires
Et quand le nounours barbu, le mec à l’air le plus sympa que vous n’ayez jamais vu, se met à allier des riffs de guitare dantesques à une voix légendaire, vous vous dites que vous allez passer un moment inoubliable. Toutes les chansons de An Awesome Wave jouées, dans le désordre, mais toujours avec un lien inexplicable. Une voix et des sonorités belles et bien extraordinaires et non modifiées électroniquement. Une performance-live juste au top. Le public connaisseur chantant pour Matilda, Taro (ma préférée ! Version live vibrante) ou encore Breezeblocks (pour laquelle le public a patienté jusqu’au dernier rappel !), mais aussi Ms … bref pour toutes les chansons ! Des harmonies transcendantes, un batteur hyperactif et des harmoniques originales parfaitement maîtrisées par le 2e guitariste solo. Surtout, une unité : chaque membre de ce groupe à sa part indispensable à jouer dans chaque morceau. C’est ce qui fait la marque Alt-J :
- on n’imagine pas une seconde Breezeblocks sans batterie
- Fitzpleasure ne serait pas Fitzpleasure sans son passage calme au synthé et voix vers le milieu
- Matilda n’aura pas cet aura sans le riff de transition
- Aucune des chansons n’aurait cette saveur sans cette voix unique, soulignée dans les refrains par la voix plus pure, mais parfaitement associée, d’Under-Hamilton ; et sans les petites harmoniques folles de Sainsbury
En attendant 1 ou 2 albums du niveau du premier afin d’avoir un concert plus long, et on en verra d’encore plus belles !
#AltJaime
