Il est de retour. Le grand – dans tous les sens du terme – Kurt Vile vient de lâcher la bombe Loading Zones sans prévenir, accompagné d’un clip juste parfait. Ce morceau marque le retour de Kurt Vile en solo – après son album Lotta Sea Lice avec Courtney Barnett (2017) – depuis le coup de maître b’lieve i’m going down (2015) et son tube Pretty Pimpin.
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Loading Zones, ou comment Kurt Vile envoie balader les prunes
Pour son nouveau titre, Kurt Vile choisit le sujet de l’année. Au coucher du soleil, en périphérie de Philadelphie, sa ville d’origine – là où est né The War on Drugs avec son ex-compère Adam Granduciel -, Kurt Vile conduit de sublimes coupés rouges… Et n’a que faire des prunes qu’il reçoit par dizaines. Quel thug, ce Kurt.
Pas comme ça qu’on va lui remettre les clés de la ville…
« I park for free »
Côté musique ? Tout y est ! Les riffs caractéristiques impossibles à se sortir de la tête, la voix nonchalante de Kurt Vile, le sujet complètement banal en forme de métaphore incompréhensible… Et nouveauté, de discrètes backing vocals modifiées qui se marient parfaitement avec les solos de guitare gentiment distordus. La perfection du genre.
Sans oublier des paroles toujours aussi barrées qui marquent l’esprit :
3 grumpy girls and a dying daddy, also beautiful by the way they crave
Aucune idée de ce que cela signifie vraiment. Besoin d’écouter Loading Zones encore une bonne dizaine (ou centaine ?) de fois pour en tirer le sens véritable. De quoi attendre la sortie de l’album… Et le concert de Kurt Vile and The Violators le 29 octobre prochain à La Cigale !
