Je sais ce que vous vous dites. Encore des Islandais ? Oui. Après Asgeir, nous continuons avec When ‘Airy Met Fairy notre entreprise de siphonage du vivier d’artistes indé du pays des vikings. Cette quête d’exhaustivité est contre nos valeurs ? Tant pis, Bus de When ‘Airy Met Fairy le vaut bien.
“In a boat that’s made of paper”
Dès les premières secondes de Bus, la voix de Thorunn Egilsdottir – aussi imprononçable qu’impossible à écrire – se fait remarquer. Aussi douce que sensible, elle chevrote avec magnificence sur un fond musical pop épuré, composé d’un seul piano et de petits tapements de doigts. Une batterie délicate vient rejoindre le mix, ainsi qu’un violon à 1’20 environ, puis des choeurs à 1’40.
On ne vérifiera pas exactement le minutage de ces irruptions instrumentales, parce qu’on a un nouveau credo : la chronique d’un morceau ne doit pas prendre plus de temps à écrire que des pâtes à cuire. Cela permet de se concentrer sur les impressions et faire marcher ses neurones à toute vitesse. Qui nous a dit une telle chose ? Personne.
Au passage, le sous-titre ci-dessus est un spoiler de la dernière phrase du morceau [rire démoniaque].
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Nous suivrons When ‘Airy Met Fairy en Islande
When ‘Airy Met Fairy a déjà fait ses armes sur de beaux festivals (Iceland Airwaves, Eurosonic, The Great Escape, Les Bars en Trans…) avant de sortir leur premier opus, rompant la chaîne de valeur traditionnelle de l’artiste indé (single > album > tournée).
Et pour leur premier single Bus, une durée de 2’11 seulement. C’est court, presque trop. On en veut plus. Surtout lorsque sa fraîcheur et son authenticité nous rappellent notre coup de foudre pour le nouvel Asgeir.
Cela tombe bien, moins d’un mois à attendre pour la sortie chez Believe du premier album de When ‘Airy Met Fairy – Glow – le 19 mai. À ce moment-là, nous aurons un nouveau Président de la République. Oh dear…
En attendant, un peu de plaisir supplémentaire avec le clip de Stuck In A Car :
