Les Red Hot sont les Red Hot. Ce groupe américain formé durant les années 1980 a conquis la scène rock au fil des décennies 1990 et 2000 avec un nombre incalculable de tubes parmi lesquels Under the Bridge, Give It Away, Californication, By The Way, My Friends ou plus récemment Snow (Hey Oh) …
C’est d’ailleurs sur le même album que Snow que l’on peut entendre Wet Sand : Stadium Arcadium, sorti en 2006. Leur avant-dernier album (double-album plutôt), et le dernier avec John Frusciante, qui a quitté définitivement le groupe en 2009.
Wet Sand est le prototype du chouette morceau pendant 3 minutes 30 qui devient prodigieux dans sa dernière minute 30. D’abord, une ballade épurée, avec tous les ingrédients qui ont fait le succès des Red Hot : rythmique simple – mais où les doigts jouent beaucoup – à la guitare électrique (je parierais pour une Stratocaster … ah mais la page Wikipedia de John Frusciante semble me donner raison !), basse très présente, un débit et un ton de voix si caractéristiques …
… Pour éclater sur la fin dans un bridge poignant ! Encore une marque de fabrique de RHCP (cf. les choeurs de la fin d’Under the Bridge). Cette fois-ci, encore des choeurs qui envahissent tout l’espace sonore (“You don’t form in the wet sand, you don’t form at all, you don’t form in the wet sand, I do !“) se concluant sur un solo de guitare qui touche au légendaire.
Du grand RHCP. Un morceau qui mérite d’être écouté, écouté et réécouté … Quitte à ne le faire que pour mieux savourer cette dernière outro magique !
En bonus, les Red Hot qui parlent de Wet Sand (merci Paul !)
