(Don’t You) Forget About Me de Simple Minds est le morceau iconique du film non moins mythique The Breakfast Club de John Hughes (1985). Mais ce morceau est d’abord et avant tout une perle new wave.
(Don’t You) Forget About Me de Simple Minds, un hymne new wave
J’ai déjà eu l’occasion de vous montrer à quel point j’aimais le new wave, des Talking Heads (Once In A Lifetime) à Art of Noise (Moments In Love) en passant par la deuxième partie de la carrière de The Cure (Lullaby) ou Ryuichi Sakamoto, David Sylvian (Forbidden Colours) et son groupe Japan. Ce genre majeur des 80s comporte plusieurs tendances diverses mais peut être, à mon goût, résumé par l’expression générique punk rock parvenu à maturation et lissé à l’électro-pop-synthétique, ou si vous préférez les successions de mots : punk-pop-acide-synthétique. Il en faut pour tous les goûts.
Bon, je ne suis pas très clair…
Quoiqu’il en soit, Simple Minds s’inscrit pleinement dans ce mouvement qui commence à la fin des 70’s et s’étire tout le long des 80’s. Tirant leur nom de la chanson de David Bowie The Jean Genie (“He’s so simple minded he can’t drive his module”, ils connaîtront leurs plus grands succès en 1985/1986 avec plusieurs hits mondiaux. J’ai nommé Alive and Kicking et le célèbre (Don’t You) Forget About Me, mis à l’honneur par le (génial) film The Breakfast Club.
The Breakfast Club, le film high school ultime
The Breakfast Club, réalisé par John Hughes en 1985, est le film high school le plus génial qui existe. Pour plusieurs raisons :
- Les acteurs sont d’une vérité foudroyante
- L’histoire ne s’encombre d’aucun artifice ni intrigue superflue
- On ne prend pas le spectateur pour un idiot
- Le téléphone portable n’existait pas encore, nous évitant une n-ième histoire de harcèlement anonyme par SMS
- La musique est à l’image de son époque : géniale
- (Don’t You) Forget About Me de Simple Minds ouvre et clôt le film en beauté