C’est en 2005 sur les terres tant prisées et adulées de la musique pop qu’Alexandre Canola débute le projet « Comett », à l’image d’une oeuvre cosmique en lévitation dont il allait devenir le fervent défenseur et représentant. Notre déclaration d’amour s’adresse ici à The City of Lights. C’est une ville que nous affectionnons beaucoup chez Indeflagration, mais surtout un petit bijou de l’artiste francophone multi-instrumentiste qui, après avoir connu une première vie en 2011, revient sous une autre parure, plus épurée et adoucie. Ceci à l’occasion de la sortie du nouvel album de Comett Reboot Reality, sorti cette année.
The City of Lights, escapade en douceur
On est invités à un voyage enchanté aux pays des rêves, au milieu des étoiles, dans lequel on se laisse, sans effort, englober tout entier. Les émotions produites par The City of Lights me semblent en phase avec le message qui s’y rattache. Remettre de l’ordre dans nos priorités de vie, conserver une part de rêve, de liberté, d’imaginaire et d’improvisation, voir et penser au-delà du monde empli de normes auquel nous appartenons tous, un peu malgré nous, et qui tend à nous rendre, au fond, parfois, un peu malheureux. (Quelle belle invention que la virgule).
Profondément apaisant et d’une délicatesse rare, ce court récit mélancolique est une vraie réussite. Comett est un conteur à suivre de près.