Voici un morceau idéal pour un vendredi soir…
J’ai découvert Ben Howard par hasard, alors qu’il jouait en première partie d’un autre chanteur au Café de la Danse à Paris.
Du haut de ses 22 ans à l’époque, Ben Howard ne laissait pas deviner une telle intensité, mais dès les premières paroles, j’ai tout de suite été captivée par sa voix vibrante, d’autant plus pénétrante qu’il n’était alors accompagné que de sa guitare. Guitare qui d’ailleurs était posée à plat sur ses genoux, cordes vers le haut, ses doigts venant taper et effleurer ces cordes (du “tapping”).
Après plusieurs EP au son très épuré, il sort enfin son premier album Every Kingdom en 2011. En l’écoutant la première fois j’ai presque regretté l’ambiance intimiste de ses EP, sur lesquels sa voix était plus mise en avant.Mais sa signature folk est toujours bien présente et les autres instruments rajoutent finalement une grande richesse, faisant de Ben Howard un chanteur accompli.
Je vous laisse donc découvrir ici Diamonds, deuxième morceau de l’album Every Kingdom.
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Les premières minutes sont très apaisantes: la guitare seule, puis la voix feutrée de Ben Howard nous transportent.
Le refrain, plus entraînant est résolument optimiste : There ain’t no darkness that I fear.
Le morceau se termine avec la voix de Ben Howard, seule, et l’on retrouve doucement le calme du début…
Bonne soirée.