Nouveauté – On vient de découvrir le tout nouveau et tout premier album éponyme de Nothing But Thieves. Partant d’une écoute au hasard, distraite, nous avons fini par écouter l’album en boucle sans jamais nous lasser !
LP : Nothing But Thieves
Artiste : Nothing But Thieves
Labels : RCA Records
Pays : Royaume-Uni
Styles : rock indé
Influences : Jeff Buckley, Radiohead
Date de sortie : 16 octobre 2015
Note Indeflagration : iii (décollage imminent)
Le baromètre de notation Indeflagration évolue de i (déconseillé) à iiii (futur indispensable) – Détails de la note au bas de l’article
Ce qui frappe d’abord chez Nothing But Thieves, c’est la voix de son chanteur Conor Mason. À la fois puissante et pure, elle forme peu à peu la trame de l’album, sous-tendu lui aussi par cette alternance entre force et douceur.
Nothing But Thieves débute avec fracas sur Excuse Me, un morceau qui ne peut laisser indifférent. On se retrouve en effet instantanément captés par des élans vocaux presque lyriques sur les refrains.
L’art de la nuance
Tout au long des titres, impossible de baisser son attention. Le jeune groupe (déjà en piste depuis 2012 néanmoins) propose une alternance parfaite entre morceaux très rock à la guitare saturée (Hanging, Itch) et ballades très douces (Lover Please Stay – un écho à Lover, You Should’ve Come Over ? de Jeff Buckley -, Tempt You), où l’on croît entendre les vibratos d’un Jeff Buckley ou encore les envolées épurées et la tessiture d’un Thom Yorke.
À éviter néanmoins (pas primordial de s’y arrêter) : Graveyard Whistling et Trip Swith, un peu trop ‘tubes radio’.
Le coup de coeur : If I Get High
Notre note pour Nothing But Thieves : iii
Un premier album ravageur pour Nothing But Thieves. On espère les voir exploser bientôt sur les planches, et dans les bacs à disques.