Pas pour Imogen Heap !
La Britannique fait parfaitement rimer excentricité et inventivité sur Hide and Seek. La douce étrangeté de ce morceau, dont les voix modifiées avec Vocoder sont les seuls instruments, surprend d’abord, avant de progressivement embarquer au gré de notes qui s’étalent sur une palette très large des graves aux aiguës. Une capacité à voyager sur toute la gamme que la voix Imogen Heap nous démontre également dans le morceau Speeding Cars, mais cette fois-ci non modifiée synthétiquement.
Les voix – basse et aiguë – s’harmonisent parfaitement, si bien que leur séparation à certains instants est presque douloureuse, tout en soulevant l’âme (but #novomit don’t worry). L’oreille s’habitue de plus en plus à ces sonorités inhabituelles, à mesure que le morceau devient de plus en plus beau, harmonieux et complet. Comme si les voix en a cappella complet cherchaient véritablement à couvrir tout l’espace sonore, toutes ses fréquences, à tel point qu’on en finirait par entendre en 3D, et dans le même temps ne plus pouvoir rien entendre d’autre simultanément.
Seule instruction : attendez au moins 2:30, cela en vaut la peine