There’s a cherry on top tonight… Et c’est le dernier album chef d’œuvre de Jonathan Wilson. C’est la première fois que Jonathan Wilson fait son apparition sur Indeflagration, une erreur que l’on compte bien réparer tant son talent nous a marqué sur son nouvel opus Rare Birds !
Jonathan Wilson, un caméléon aux influences innombrables
Ce compositeur, producteur et musicien a notamment mis sa patte sur plusieurs albums de Father John Misty parmi d’autres, et a été guitariste pour les plus grands, d’Elvis Costello à Roger Waters. Mais c’est aussi un artiste à part entière, en témoignent ses trois derniers albums solo.
Le 2 Mars 2018, Jonathan Wilson nous a livré Rare Birds (Bella Union), dont beaucoup ont écrit que c’était le premier album où l’artiste se révélait vraiment. Il est difficile de le comparer à d’autres tant on sent que les inspirations sont nombreuses. Une voix feutrée à la David Gilmour, la profondeur d’un David Bowie des derniers albums (Oui, ‘Point Bowie’ déjà atteint, sorry), des intonations de Peter Gabriel sur certains morceaux ou même du Bruce Springsteen (There’s A Light)… Jonathan Wilson est un caméléon qui nous propose un univers différent dans chaque morceau.
Préparez-vous à écouter l’album avec de bonnes enceintes, tant ce dernier est riche musicalement, entre percussions saisissantes, violons, cuivres, bruitages multiples, et chant mystique non identifié de Laraaji (Loving You).
Côté paroles, l’artiste nous dévoile pudiquement (ou moins d’ailleurs, Hard to Get Over) ses souvenirs d’une relation qui semble s’être terminée, rendant l’album encore plus intense.
Notre coup de coeur : Sunset Blvd
Pour vous donner envie d’aller plus loin (si ce n’était pas encore le cas), voici quelques mots sur notre coup de cœur : Sunset Blvd.
Pas le morceau le plus entraînant de l’album, mais définitivement le plus saisissant, Sunset Blvd fait l’effet doux-amer d’un dimanche soir pluvieux après un beau week-end. Plongé dans le souvenir d’une rencontre, Jonathan nous transmet son émotion mélancolique et nous emmène sur son boulevard. On ne sait vraiment dire si c’est l’introduction au piano, la voix presque chuchotée de l’artiste, les paroles, les ruptures et changements d’octave, les violons qui nous serrent le ventre ou le crescendo magistral à la fin du morceau qui nous ont tant plu dans ce morceau, mais c’est en tout cas un assemblage parfaitement réussi !
En ce qui concerne le reste de l’album, tous les morceaux sont grandioses, mais voici nos autres favoris :
- Trafalgar Square, l’intro psyché puis très rock de l’album
- Rare Birds, pour sa batterie et sa guitare au son saturé
- Loving You pour le voyage mystique
- 49 Hairflips parce qu’on y a retrouvé l’atmosphère de l’album The Wall de Pink Floyd