Cela faisait quelques années que l’on n’avait plus écouté de nouveaux morceaux de The Horrors. 2014 et la sortie de Luminous pour être plus exacts. Après avoir publié l’étrange morceau The Machine il y a 2 mois, l’un des groupes les plus emblématiques de la new wave 2010s présente le beaucoup moins ‘dark’ Something To Remember Me By.
Something To Remember Me By de The Horrors
D’album en album, et un peu à l’image de The Cure, The Horrors semblent tiraillés entre deux tendances. L’une assez sombre et extrêmement intense incarnée par Sea Within A Sea entre autres, et l’autre beaucoup plus légère et planante que Still Life représente à la perfection.
Something To Remember Me By entre tout à fait dans cette 2e perspective. L’accent est mis sur des synthés reverbés et le chant. Nous étions déjà habitués à cette impression étrange de naviguer tout droit sur des flots psychédéliques procurée par la plupart des morceaux du groupe anglais. Nous sommes ici servis.
La section rythmique, qui peut aller chez The Horrors jusqu’à tendre profondément les muscles et remuer les tripes, est ici plutôt sage, telle un simple outil de mise en valeur de l’ensemble. Le son choisi pour la basse n’en est pas moins prenant.
Les longs passages instrumentaux à partir de la moitié du morceau font monter la sauce avec des accords de synthés totalement addictifs, tout en nous rappelant que The Horrors n’ont strictement rien à faire de la durée standard des morceaux pour passer en radio.
Pour résumer Something To Remember Me By à vos potes : 6:39 mélodiques et épiques, aquatiques et synthétiques, toniques et magiques.
L’actualité de The Horrors
La sortie de V-, cinquième album de The Horrors, est prévue pour le 22 septembre prochain. Le groupe passera par Paris au Trabendo le 8 novembre prochain (voir notre agenda des meilleurs concerts à venir sur Paris) pour le présenter. New wave is not dead.
Si vous avez aimé Something To Remember Me By, vous aimerez aussi de The Horrors :
- Le sublime Still Life (Skying, 2011)
- Le parallèle flagrant entre Sea Within A Sea (Primary Colours, 2009) et Left Myself Behind de TOY