Beauregard. Si nous avions manqué l’édition 2017, les plus fervents lecteurs d’Indeflagration se souviendront que nous avions couvert en long et en large les éditions 2015 et 2016 ! Après ce faux pas l’an dernier, impossible de manquer le Festival Beauregard cette année.
Et les raisons affluent en nombre pour expliquer notre constance, et même notre persistance à préférer Beauregard à tous les autres festivals du début juillet. Malgré la rude concurrence (Les Eurockéennes, Main Square Festival), Beauregard emporte toujours nos faveurs. Pourquoi ?
La substantifique moelle des line ups
Des superstars, des valeurs sûres, des talents montants, il y en a pour tout le monde ! Rien que cette année, Jack White, Charlotte Gainsbourg, Simple Minds, Macklemore… En 2016, Robert Plant, The Kills, en 2015, Sting, Lenny Kravitz, Scorpions. On a encore du mal à croire que ces stars mondiales fassent un détour par Hérouville-Saint-Clair, et pourtant si !
Une organisation exemplaire, des stands proches de la perfection
En une journée, nous avons déjà virevolté entre pâtes alsaciennes, patates fourrées et camembert rôti, entre mojito, cidre artisanal et bière. Loin des burgers immondes et autres hot dogs ketchup-knacki. Les bénévoles arborent tous un grand sourire, heureux de participer à cette fête. On se sent chez soi.
Un festival à taille humaine, pour les dingues de musique
Ici, pas d’exubérance. Tout le monde est là pour la musique. 2 scènes et pas une de plus, sur lesquelles se succèdent les groupes programmés de façon alternative, faisant de Beauregard l’un des seuls festivals d’importance (de par leur programmation) où l’on peut “voir tout le monde”. C’est sans doute la clé. Le public n’est pas là pour se montrer, mais pour jeter son beau regard sur la scène et savourer le son, d’une qualité étonnante pour un festival.
Live-report du Jour 1 – Vendredi 6 juillet
Charlotte Gainsbourg, MGMT, Jack White
Live-report du Jour 2 – Samedi 7 juillet
Nothing But Thieves, Black Rebel Motorcycle Club, Simple Minds
Live-report du Jour 3 – Dimanche 8 juillet
Parquet Courts, The Breeders, Ibeyi, At The Drive In