Niko Yoko foulait la scène du Supersonic ce samedi 12 mai pour fêter la sortie du clip de De temps en temps, mais aussi afin de préparer le terrain à leur premier EP Pour Les Fragiles (sortie le 18 mai). Histoire de faire monter la sauce progressivement…
Niko Yoko est mort, vive Niko Yoko
Le Niko Yoko qui m’avait laissé bouche bée en septembre n’est plus. Finies les compo surf rock, place à la pop française puissante, la basse électronique qui reste gravée dans la tête à vie et au changement de langue.
Ce Niko Yoko, c’est celui qui a clos le concert de septembre dernier avec Global Michel, à l’époque très à part du reste du set et maintenant emblématique de cette nouvelle formation.
| Voir aussi : live report de leur concert au Supersonic avec Dead Sea en Septembre 2017
Quid alors des anciens hits Sunday Girl et Something’s Coming ?
“Ce sont des compos que j’aime tout particulièrement”, me dit David Shariarty, le chanteur et pilier du groupe. “Elles reviendront très probablement, adaptées à la nouvelle formation.”
Disparaître pour mieux revenir, donc.
Et en live ça donne quoi ?
Un show qui commence fort avec L’Acropole, à paraître sur leur EP, et qui donne déjà les tons du live : synth pop à fond, batterie qui déchire et guitares qui claquent.
J’attendais avec impatience d’entendre De Temps En Temps en live, le morceau ayant accompagné chaque moment de ma vie entre sa sortie et la date du concert (24 heures en somme), morceau doux et très mature qui résonne comme représentatif des amours passées et volatiles.
Le morceau, joué au milieu de la setlist, est adapté pour ne pas trop paraître slow mais canalise tout de même l’énergie du public, envoûté par les notes aussi bien que les paroles très douces du morceau. Placé entre Neo Tokyo déjà présent au dernier concert et La Belle Allure (encore inédit), le son marque et adoucit l’ambiance, pour revenir en puissance avec les premières notes de Global Michel, qui résonnent très fort dans cette petite salle.
Sur Le Précipice, inédite aussi, David nous montre que sa capacité à chanter d’une justesse très impressionnante n’est pas restée avec les anciennes compositions, bien au contraire. C’est avec cette justesse qu’il nous délivre le refrain du dernier morceau, Séchons l’Ecole, dont le refrain reste et restera gravé dans la tête de chacune des personnes présentes dans le public. Ce même public qui aura la chance de dire dans quelques années :
“Tu vois Niko Yoko? Bah je les ai vus au Superso. Eh ouais.”
RDV le 18 mai pour écouter leur EP Pour Les Fragiles sur tout site de streaming qui se respecte.
Setlist du concert de Niko Yoko au Supersonic
- L’Acropole
- Neo Tokyo
- De Temps en Temps
- La Belle Allure
- Global Michel
- Jessica
- Le Précipice
- Séchons l’Ecole