Live-report – Le Café de la Danse nous a plongées dans une ambiance psychédélique planante ce lundi 7 Décembre pour le concert de Jacco Gardner. Après deux premières parties, dont la deuxième plus rock, Michael Rault, fut une très bonne surprise (nous n’avons pas pu voir la première), Jacco (à prononcer « yako ») et ses musiciens nous ont envoutés.
> Voir aussi : Chronique de Hypnophobia, deuxième album de Jacco Gardner
Ambiance feutrée et psychédélique
Avec son style psychédélique bien particulier, appuyé par un beau jeu de lumières et fumées colorées et agrémenté de divers chœurs « beach-boyiens » (Les Good Vibrations de Jacco, ou peut-être la voix étonnamment aiguë du bassiste), le groupe de Jacco Gardner nous a charmés tant par sa musique que par son panel de styles vestimentaires. On a répertorié (voir photos au bas de l’article) :
- Un batteur à la coiffure de rockeur des 50’s
- Un guitariste roots
- Un chanteur hippie
- Un bassiste mécheux
- Un claviériste/tambourine-man moustachu à l’allure de hipster.
On retient également les deux accessoires insolites repérés au cours du concert : le double cordage du guitariste et les extrémités des cordes de Jacco Gardner, sculptées en clefs de manche.
Le concert débute par des chansons aux rythmes entraînants et mélodies synthétiques psychédéliques. Le groupe interprète ensuite quelques chansons plus calmes, plus douces, qui montent peu à peu en puissance, pour atteindre leur apothéose lors de la dernière chanson Find Yourself.
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Jacco et le synthétiseur magique
Eerie Wanda et Michael Rault (qui se sont partagé la première partie du concert) rejoignent Jacco et son groupe pour un rappel haut en couleur, leurs tambourins rythmant le morceau, à la main.
Eerie pousse même le délire jusqu’à se jeter dans la foule, c’est dire…
En bref, alternant morceaux issus de Hypnophobia (notre coup de cœur, article ici) et de son premier album, Jacco Gardner et son synthétiseur magique ne nous ont pas déçus. Sa voix parfois douce et feutrée, parfois plus grave et déterminée (où l’on peut y reconnaître des accents de Moody Blues) et ses musiciens excellents, bassiste et guitaristes en particulier, nous ont enchantées. Ils ont su nous faire changer d’univers l’espace d’une soirée.
NB : On a découvert ce soir-là le casse-tête des photographes face aux chanteurs aux cheveux longs ; il faut savoir saisir les rares secondes de visage dégagé. Ce qui est bien frustrant quand on a aperçu les traits doux et le sourire de Jacco Gardner.
Les photos du concert
Michael Rault (1ère partie) et Jacco Gardner
Notre note (Flagrant Délice et Indésellée) :
Jacco Gardner : iiii
Une superbe soirée auprès de notre psychoup de coeur de l’année
Le baromètre de notation Indeflagration évolue de i (déconseillé) à iiii (indispensable)
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