Tout commence par un ukulélé … Puis une voix envoûtante se joint à la rythmique incessante de l’instrument hawaïen fétiche, que les percussions viennent souligner à leur tour.
C’est à ce moment que les instruments à vent fond leur apparition, s’introduisent auprès de nous pour la première fois, afin de prendre le relai de la voix de Zach Condon.
Mais quand les percussions se suspendent enfin, sur fond d’un ukulélé persistant, les trompettes surgissent de nouveau, viennent nous faire voyager, changer de pays, bientôt présenté par la voix de Zach, comme une voix intérieure harmonieuse. Puis est laissée libre cours à notre imagination la découverte de cette contrée fantastique, de cette île paradisiaque, à bord d’un navire voguant avec certitude sur des flots vaincus.
Les percussions valident notre entrée dans cette lande perdue, tandis que l’ukulélé, comme au début de la traversée, conclut cette magnifique chanson dans un fondu nostalgique.
Voici un petit bijou du premier album de Beirut, le “band” de Zach Condon. Chacune de leur chansons est un petit voyage à lui seul, ponctué par un ukulélé toujours présent, des trompettes retentissantes, et des percussions venues d’un autre âge.
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See you tomorrow !
