Le rock est mort
Gene Simmons, le légendaire bassiste de Kiss prononçait ces mots dans une interview pour Esquire il y a peu. “Pas si vite, Mister God of Thunder“, lui répondait Dave Grohl d’un tweet laconique, alors qu’il venait de terminer le mixage du dernier album des Foo Fighters, Sonic Highways. Un mois plus tard à peine, le premier extrait de ce nouvel album Something from Nothing – ou comment faire taire définitivement notre ami Gene en un morceau – est enfin disponible.
Something From Nothing est un titre qui monte puissance. C’est une balade qui se transforme tranquillement en feu d’artifice heavy rock qui tâche. Même si on reconnaît clairement leur son sur ce morceau, les Foo’s ont définitivement innové dans leur manière de composer, un peu trop conventionnelle jusqu’ici – seule chose que l’on puisse leur reprocher dans un parcours musical presque sans faute -. Fini les verse-chorus-verse-chorus-bridge-chorus qui ont fait le bonheur de leurs hymnes rock My Hero, Learn to Fly ou encore The Pretender.
Something From Nothing : de la ballade au riff power rock
Cette fois, on construit un morceau progressivement, on passe du froid au brûlant en presque 5 minutes, ce même riff jouissif et accrocheur revenant de plus en plus lourdement au fur et à mesure que le morceau avance, et ce jusqu’à ce que Davounet s’en casse presque la voix.
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Après leur dernier essai Wasting Light qui semblait avoir révélé tout le potentiel de ce groupe, je me demandais sincèrement comment le groupe allait pouvoir rebondir. Something From Nothing m’a clairement rassuré.
Bref, j’attends Sonic Highways (sortie prévue le 10 novembre) avec impatience, autant l’album lui-même que la série du même nom dédiée à l’enregistrement de ce nouvel LP, avec notre cher Rock’n’Grohl à la réalisation. Si vous êtes aussi impatients que moi, vous pouvez toujours écouter ou ré-écouter Wasting Light et voir ou revoir le passionnant documentaire musical Sound City avec toujours Davinez-qui derrière la caméra.
Une article signé L’indéfavrant
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J’ajouterai même que cette chanson constitue un certain hommage à Ronnie James Dio… Le riff principal est clairement inspiré d’Holy Diver… dont l’album éponyme a été enregistré aux Sound City studios !
Superbe clin d’oeil 🙂