Ils ont d’ores-et-déjà marqué 2015, et pourtant nous ne vous en avons pas encore parlé. Pourquoi ? Aucune explication valable.
C’est pourquoi nous vous offrons ici une séance de rattrapage avec 6 albums géniaux de 2015, condensés chaque fois en un morceau coup de coeur.
Et le choix a parfois été difficile…
- How Big, How Blue, How Beautiful de Florence+The Machine (How Big, How Blue, How Beautiful – juin 2015)
Il est temps de l’avouer. Nous avons véritablement découvert Florence+The Machine au festival Beauregard cette année. Après son live explosif sur les terres normandes, nous nous sommes rués sur ses classiques mais également sur son nouvel album sorti début 2015. Avec What Kind of Man, Ship To Wreck ou encore Queen Peace, la bombe rousse britannique nous a servis en morceaux qui ont tous l’allure de tubes, avec en bonus une instrumentation riche et variée (trompettes, violons et la fameuse harpe).
Parmi ceux-ci, How, Big, How Blue, How Beautiful ressort tout particulièrement par sa mélodie à la fois variée et extrêmement simple, sa construction progressive prenante, et ses parties instrumentales qui ne feraient pas rougir certains chantres du rock progressif. Un véritable coup de tonnerre (les violons de la dernière minute 30 l’incarnent très bien) qui passe en boucle dans nos oreilles. Malheureusement, pas encore de vidéo de la version complète (plus de 6 minutes) sur Youtube :
- The Less I Know the Better de Tame Impala (Currents – juillet 2015)
Que dire de plus ? Après vous avoir fait les louanges de Let It Happen et ‘Cause I’m A Man à leur sortie, nous avons écouté Currents en entier et décidé de partager avec vous un autre morceau de cet album qui a déjà marqué définitivement l’année 2015. On vous laisse donc savourer The Less I Know the Better de Tame Impala :
- Asakusa de Fakear (Asakusa – mai 2015)
Après son premier LP Sauvage sorti en 2014, qui contenait notamment le somptueux La lune rousse avec Deva Premal, Fakear était d’ores-et-déjà de retour en mai 2015 avec un nouvel EP aux influences nippones toujours présentes, Asakusa.
Voici le morceau éponyme de l’EP ( en entier ici sur Deezer) :
- Wolf Moon de Neil Young (The Monsanto Years – juin 2015)
Neil Young est encore une fois de retour (à force de le dire tous les ans, cette phrase perd tout son sens…). Dans un album s’attaquant à Starbucks, à Monsanto et aux OGM (entre autres), encensé par la critique, Wolf Moon fait figure d’intrus. Ballade folk romantique réunissant le tryptique classique de Young (guitare-basse-harmonica), ce morceau fait fortement écho au merveilleux Harvest Moon (1992).
Le reste de l’album, qui invite le groupe Promise of the Real (dont le son brut est très proche de celui du Crazy Horse), est à découvrir avec délice (Big Box, Monsanto Years, A New Day for Love en particulier). Pas d’écoute sur Deezer possible (Old Neil a retiré tous ses morceaux des plateformes de streaming la semaine dernière, il fallait le faire…) On a donc du choisir un morceau, et Wolf Moon fait bien l’affaire :
- Happy Returns / Ascendant Here On de Steven Wilson (Hand. Cannot. Erase – février 2015)
Génial. Il n’y a pas d’autre mot. Tous les ingrédients du morceau parfait sont réunis : mélodie simple et universelle, véritable progression crescendo, refrains en chœur complètement vibrants et solo de guitare exceptionnel. On vous laisse adorer cet extrait du dernier album solo du leader de Porcupine Tree.
- Pick It Up de Paul Weller (Saturns Pattern – mai 2015)
L’ex-leader de The Jam (qui a récemment déclaré qu’il n’y avait pas assez d’argent sur terre pour que le groupe punk culte des années 1970 se reforme un jour) n’a pas fini de se réinventer. Le style de Pick It Up, très loin de celui de The Jam, mélange des influences soul, rock et new wave avec une subtilité déconcertante.
Ne manquez sous aucun prétexte l’album entier (notamment l’incroyablement inventif White Sky) auquel nous dédierons sans doute une chronique très bientôt…
https://www.youtube.com/watch?v=rFJCn5A-s2E