Sziget Festival – Jour 0 (09/08)
20h45 : Nous – Indésilver et Dandy Flagrant – décollons pour Budapest.
22h30 : À peine l’avion a-t-il le temps de toucher terre que presque tous les passagers sont déjà debout. À en juger par la moyenne d’âge des passagers (environ 24 ans) et leur hyper-activité contagieuse, nous ne sommes visiblement pas les seuls à nous rendre au Sziget Festival 2016.
Sziget Festival – Jour 1 (10/08)
Afin d’optimiser la journée, nous décidons de partir à la découverte de Budapest. Cette initiative donne lieu à quelques heures de marche, entre quartiers résidentiels (vides) et zone industrielle (vide) ne correspondant pas du tout à l’image tant attendue de Budapest.
C’est donc 4 heures et plus de 14km plus tard, n’ayant eu qu’un (trop) bref aperçu du beau Budapest, que nous arrivons sur les lieux : l’Île de la Liberté. Le ciel s’obscurcit déjà, la pluie ne saurait tarder. Mais restons optimiste, pour le moment il ne fait pas froid et il se peut que le temps se stabilise !
16h00 : Nous sommes munis de nos bracelets “passe partout”, le festival peut enfin commencer.
Die Antwoord, héros de cette première journée du Sziget Festival
Il est presque 17h30 quand nous assistons aux 15 dernières minutes du concert de Marky Ramone’s Blitzkrieg sur la scène Main Stage du festival. La prestation ne marquera pas les esprits. Mention spéciale pour la reprise inattendue du morceau What a (pas vraiment) Wonderful World.
En essayant, tant bien que mal, d’éviter les gouttes, nous partons à la découverte de l’île. Le nombre de bars, de stands de restauration, de dancefloors, de tentes… est impressionnant. Une chose est certaine, même pour ceux qui ne sont pas spécialement amateurs de musique, il y a de quoi s’amuser ici.
Nous retournons à la Main Stage, pour y retrouver Skunk Anansie, groupe de la scène rock alternative du Royaume-Uni. L’association d’une musique rock puissante, à la frontière entre punk et metal (jusque dans le look des artistes, tout de noir vêtus), et d’une chanteuse à la voix magnifiquement soul, est étonnante. L’énergie de la chanteuse déborde et le public est motivé et engagé. Seul bémol, la pluie diluvienne qui s’abat sur nous. Malgré la volonté de Skin (chanteuse) de dédramatiser la situation avec un “We don’t care about the rain, do we?”, nous avons du mal à apprécier car nous sommes de ceux qui préfèrent être au sec.
Il faut attendre 19h30 et Die Antwoord pour nous débarrasser de la pluie à coups d’incantations chamaniques venant directement d’Afrique du Sud. Ninja et Yo-Landi Vi$$er nous comblent autant grâce à leur prestation musicale que par leur accoutrement (il s’agit d’un véritable défilé de mode zef, de la combinaison rose au short The Dark Side of the Moon) et leur présence scénique. La folie est maîtresse en sa demeure à l’instar des horribles masques portés par Ninja (sur Pitbull Terrier) et le DJ. Le public semble l’avoir compris, il est conquis, l’ambiance est dingue. Entre les morceaux, le terrifiant DJ transcende la foule. Die Antwoord est une véritable Déflagration !
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The Chemical Brothers bis repetita
Il est enfin l’heure de laisser place à “la plus grosse tête d’affiche” de cette première journée du festival Sziget 2016. Un petit retour en arrière s’impose : le 30 juin 2016, toute l’équipe Indeflagration se rend au festival Beauregard dans le but de dénicher les nouvelles perles rares de la scène de demain. C’est ici qu’ils auront la chance inouïe de voir les grands maîtres actuels de la scène électro : The Chemical Brothers. Les 7 Indéflagrateurs ont alors le sentiment d’assister à la plus grosse arnaque musicale de l’année. 6 semaines se sont écoulées, Dandy et Indésilver, dans leur infinie bonté, acceptent de revoir leur jugement.
À l’exception d’un visuel plutôt divertissant porté par des animations effrayantes et psychédéliques, la magie n’opère définitivement pas. Nous assistons à une copie quasi conforme du show de Juillet dernier. À croire qu’ils n’apprennent pas de leurs erreurs. Le public est comme paralysé, seuls quelques rares énergumènes s’agitent, mais nous doutons fortement que la “substance musicale” délivrée par les deux frères chimiques soit seule responsable de ces agitations.
De cette première journée du Sziget Festival, nous choisissons donc de retenir la furie hypnotisante Die Antwoord, la belle surprise Skunk Anansie… et tentons d’évacuer la pluie diluvienne de nos souvenirs !
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Si tu as raté les autres reports de notre premier Sziget Festival, les voici :
- Jour 2 : reggae slovaque, duo italien et princesse Rihanna
- Jours 3 & 4 : Chk Chk Chk (!!!) tarés et géniaux
