“Once she got you…”
Le trio DeWolff évoque ici sans doute une femme. Mais pour notre part, c’est leur chanson qui nous a inéluctablement happés dans sa Love Dimension.
Pablo Van de Poel (guitariste et chanteur), Luka Van de Poel (batteur) et Robin Piso (orgue) vont littéralement vous hérisser les poils – on n’a pas trouvé meilleur jeu de mots désolé -, vous emmenant dans votre plus simple appareil – à poil, oui on insiste – vers un univers cosmique que seule la musique (et d’autres substances dont nous ne parlerons pas) peut créer.
Avec son instrumentation résolument blues à laquelle s’associe un synthé délirant (un orgue Hammond pour être plus exacte) et une voix qui nous replonge directement dans les années 1970, le morceau Love Dimension de DeWolff ne pouvait que nous rendre addicts. Beaucoup moins moderne que le revival psyché de Jacco Gardner (et on dit cela sans jugement de valeur), un autre acolyte hollandais nous faisant croire de plus en plus que l’avenir du psych-rock se joue quasi exclusivement dans le pays du gouda, DeWolff se rapproche plus d’un Forever Pavot ayant ajouté une guitare blues bien saturée à son mix instrumental déjà bien fourni et délirant (écouter Les Cigognes Nénuphars ici). Le son est plus rock et les envolées de voix touchent parfois au Robert Plant des grandes heures. Et on ne parle pas du synthé… Ah si, on en a déjà parlé !
Entrez dans la Love Dimension pour comprendre de quoi il s’agit vraiment :
Je ne sais pas vous, mais au vu des élans instrumentaux que l’on peut saisir sur Love Dimension, on a le pressentiment que c’est très grand en live… Et la possibilité de voir ce que cela donne se présente bien plus tôt qu’on pourrait l’imaginer : DeWolff sera de passage à Paris le 11 avril dans une salle que l’on aime beaucoup pour la proximité rare avec les artistes qu’elle permet (le Pop-Up du Label). Plus d’infos par ici
Pour profiter encore le temps d’un instant de DeWolff, on vous partage ici le premier extrait Sugar Moon de l’album Rou-Ga-Roux sorti en février :