Ce Printemps est sorti le 2e opus de la saga des Gardiens de la Galaxie de Marvel. Après un 1er volet réussi, dont la bande originale a marqué l’histoire en étant la toute 1ère à atteindre le sommet du Billboard 200 aux États-Unis, nous étions impatients de découvrir la mixtape des Gardiens de la Galaxie 2.
Au milieu de chefs d’oeuvre comme The Chain de Fleetwood Mac et Mr Blue Sky de Electric Light Orchestra se nichent de véritables perles. L’une d’entre elles a plus particulièrement retenu notre attention, Lake Shore Drive de Aliotta Haynes Jeremiah (1971).
Lake Shore Drive, d’abord le piano
L’air entrainant de Lake Shore Drive nous transporte vers les grands espaces, ou tout simplement l’Espace. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir, comme moi, un vaisseau spatial. La recette du morceau ? Un riff éclatant au piano, suivie de près par une basse qui donne juste assez de profondeur pour faire vibrer les enceintes. Et en profiter pour agacer comme il faut ce foutu voisin qui n’a toujours pas clamsé…
Revenons en à nos moutons. À ce piano. Après avoir lancé le morceau sur de bons rails, il finit par partir complètement en live. Le coupable n’est autre que John Jeremiah. « Jeremiah ? Comme dans le nom du groupe ? ». Mais oui Jamy ! Aliotta Haynes Jeremiah n’est en effet pas le nom d’une seule personne. C’est bel et bien l’agencement des noms de famille des trois membres du groupe – le bassiste Mitch Aliotta, le guitariste Skip Haynes et le pianiste John Jeremiah -, dans la plus pure tradition des Crosby, Stills, Nash & Young.
Un groupe qui, à l’instar de Rare Bird ou encore Poco, ne connaîtra jamais qu’un succès éphémère, noyé dans une nuée de groupes des 70s plus talentueux les uns que les autres. Il aura fallu les Gardiens de la Galaxie 2 pour rappeler Aliotta Haynes Jeremiah à notre mémoire.
Un trip dans un trip pour Aliotta Haynes Jeremiah
Vous remarquerez sans doute que notre cher John Jeremiah s’en est allé vers d’autres cieux lors d’un petit solo vers la fin du morceau. Je crois que notre cher pianiste était complètement mort lors de la composition et de l’enregistrement de ce morceau, qui expliquerait ces mentions récurrentes au LSD (« Lake Shore Drive » en même temps…)
On peut préférer retenir que ce morceau est un hommage à l’autoroute de la façade du Lac de Chicago, la Lakefront Highway. C’est donc en plein trip que le groupe parle d’un roadtrip. Mise en abyme les amis !
En tout cas, mission réussie : ce bijou des 70s qu’est Lake Shore Drive de Aliotta Haynes Jeremiah nous fait mourir d’envie d’aller faire un tour en combi Volkswagen sur les routes nord-américaines…