NOUVEAUTÉ – #142 – Oui, on a quelques mois de retard. Mais quand on tombe sur une pépite, on ne la laisse pas passer. Et, aussi sûrement que je m’appelle bien Socrate Flagrant sur mon passeport, Pretty Pimpin de Kurt Vile en est une.
Riff et paroles de génie
Un seul mot suffit pour expliquer la réussite du morceau : riff. Non mais sérieusement les gars (et les filles), est-ce possible de faire un riff de guitare plus entraînant, reposant et addictif que celui imaginé par Kurt Vile pour ce morceau ?
Après ça, Kurt Vile peut même se permettre de réciter les jours de la semaine comme The Cure et Yo La Tengo avant lui. Grâce à quelques arpèges (90% du boulot), une voix nonchalante unique (9% du job) et les mots Pretty Pimpin prononcés de la manière la plus swag qui soit (1% du travail), le tour était joué d’avance.
Sans oublier les paroles les plus schizophrènes et drôles de l’année :
“I woke up this morning, didn’t recognize the man in the mirror.
Then I laughed and I said ‘Oh silly me, that’s just me.’”
On vous laisse kiffer, swaguer, embarquer.
Contexte (à la fin, c’est plus drôle)
2 ans après Wakin On A Pretty Daze et son remarquable Never Run Away, Kurt Vile est de retour avec b’lieve i’m goin down…, une nouvelle fois chez Matador Records