1ère partie : Théo Maxyme
Avant Born Ruffians, nous avons eu l’occasion de découvrir Théo Maxyme sur scène. Avec son groupe aux âges pour le moins disparates mais au talent indéniable, Théo dévoilait une voix rock assumée et un vrai sens du riff et solo. Un super guitariste sachant chanter sans son chien est un… Stop. Bref, c’était carré, rock, engageant, rythmé : 30 minutes de très bons morceaux (que des compositions) dont ce Whisky On The Rocks qu’on se verrait bien entendre à la radio dans quelques temps…
Si l’on en croît la capacité des titres du groupe à rester dans la tête (A Drama ci-dessous est particulièrement performant sur ce critère), Théo Maxyme a de jolis jours devant lui. Un groupe à suivre de près !
A Drama de Théo Maxyme
Born Ruffians, une vraie dose d’énergie
On ne sait pas exactement si elle vient du bassiste fou et hyperactif du groupe, de la voix remarquable du chanteur, de leurs rythmes bruts (sans cymbales) et addictifs ou de l’ensemble de ces éléments réunis. Les quatre membres de Born Ruffians ont réussi la prouesse de nous faire sentir sur scène avec eux, dans leur intimité – à noter un dysfonctionnement momentané de la basse plus qu’amusant, qui aurait peut-être causé une toute autre réaction dans un autre contexte – tout en embrasant progressivement le public. À tel point que le groupe a eu le droit à deux rappels, une grande première selon eux (on en aurait même demandé un troisième !). Le public a spontanément choisi les morceaux (I Need a Life et Oh Cecilia), Born Ruffians s’y adonnant avec joie, nous faisant sentir avec une modestie assez rare qu’ils étaient bel et bien là juste pour nous.
Oh Cecilia de Born Ruffians (Birthmarks, 2013)
Nous avions découvert Born Ruffians par hasard, peu de temps avant le concert, et tout de suite accroché (Dieu, que cette scène canadienne est réjouissante). Leur dernier album a tourné en boucle chez Indeflagration la semaine dernière, celui-ci nous donnant une furieuse envie de ré-écouter Vampire Weekend, sans doute à cause de la sonorité de guitare si caractéristique. Pendant le concert, nous avons pu profiter d’une belle compilation de morceaux provenant de tous les albums de Born Ruffians, du génialissime (le -issime n’est pas de trop) Needle au tout aussi entraînant Don’t Live Up.
Needle de Born Ruffians (Birthmarks, 2013)