Ah, les vinyles. Le symbole stylé d’une époque où chacun pouvait enfin avoir facilement accès à la musique chez soi, sans avoir à attendre que la radio passe le bon morceau ou que le groupe du moment passe en ville. Un symbole qui a quand même pris cher quand la technologie du CD est née, au grand dam de Papa, qui s’est retrouvé sans savoir quoi faire de ses nombreuses galettes d’AC/DC ou de Rick Astley.
Heureusement que, depuis peu, la Ligue des Justiciers du Vinyle (aka LJV) mélangeant aussi bien faux hipsters que véritables mélomanes est apparue. Afin de préserver le monde de sa destruction, afin de rallier tous les musiciens et producteurs à leur nation, ceux-ci se sont mis à écraser le MP3 et le CD et à étendre leur pouvoir au nom de la qualité.
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La qualité ? Oui, il paraît qu’en fait, le vinyle est bien au-dessus du CD, niveau qualité. Le site tomsguide.fr affirme carrément que « on obtient une qualité d’écoute plus pointue qu’avec un CD », par exemple du fait qu’« un CD dispose d’une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz alors que le son d’une trompette grimpe au-delà de cette limite » (dixit Christophe-Emmanuel Lucy, journaliste). Je ne connais pas bien M. Lucy, mais je vais assumer qu’il n’a jamais reçu de cours d’acoustique, de numérisation, de traitement du signal et de trompette (j’attends de le voir me jouer une note aussi aigue).
Il ne faut pas chercher longtemps sur Google ( « avantages vinyles ») pour entendre le fameux « nan mais tu comprends pas, le vinyle, ça retransmet fidèlement le son en analogique, alors que ton MP3 de merde c’est de la numérisation à deux balles ». Bien vu, fanduvinyle666, mais encore faut-il savoir ce que c’est que la numérisation.
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Un signal ? Qu’est-ce donc ?
La première chose qu’il faut comprendre, c’est qu’un son n’est rien de plus qu’une onde qui peut être matérialisée par un signal temporel. Tout ça se voit facilement sur Audacity, un séquenceur gratuit. Quand on regarde une piste, ça ressemble à ça :
Ou encore, si on zoome un peu, on se retrouvera avec ça :
Le son n’est rien de plus qu’une onde qui fait vibrer la membrane de l’oreille interne à une fréquence relativement haute (c’est-à-dire très rapidement). La fréquence définit la hauteur de la note, plus elle est élevée, plus la note sera aigue. A l’inverse, les fréquences basses seront graves (et c’est pour ça qu’on appelle une basse une basse, LOL). Le but de n’importe quel appareil musical (platines vinyle, lecteur CD, baladeur MP3) est d’arriver à retransmettre ces signaux.
On va laisser de côté la phase enregistrement (fonctionnement du microphone) et lecteur (fonctionnement d’une enceinte) qui sont plus complexes (ça fait appel au phénomène d’induction). On va plutôt s’intéresser ici à : mais qu’est-ce que le CD fait à mon signal, bordel ? Est-ce que fanduvinyle666 a raison ?
Du signal analogique au signal numérique
Effectivement, la principale différence entre le vinyle et le CD/MP3, c’est que c’est du signal analogique contre du signal numérique. Quelle est la différence ? Le signal analogique est le signal retransmis sans aucune altération, alors que le signal numérique est le signal qui a subi une numérisation (jusque-là, c’est logique). Mais alors, qu’est-ce que la numérisation ? Regardons un signal analogique (donc le signal lui-même, quoi) :
L’amateur de mathématiques remarquera qu’il s’agit d’une fonction qui à chaque variable réelle entre 0 et 10 attribue une unique valeur. Mais entre 0 et 10, il y a une infinité de valeurs. Ça fait beaucoup de valeurs. Pas facile d’enregistrer tout ça quand on a un iPhone qui n’a que 32 Go d’espace (et encore, il y a toujours moins, Apple nous ment). Mais l’ingénieur est un mec un peu yolo. Il a quand même envie d’avoir le signal (sonore ou non) sur son PC. Et une chose qu’on ne vous dit pas, c’est que l’ingénieur est tellement yolo qu’il travaille généralement jamais avec des modèles exacts. On va toujours faire des approximations, c’est tellement plus simple (glandeur).
Alors approximons et discrétisons l’espace pour n’avoir plus qu’un nombre fini de valeurs. On va se dire une valeur toutes les 0,5 ms, ça s’appelle l’échantillonnage.
C’est cool, on a un nombre fini de variables, maintenant, on n’en a plus que vingt. Ah, mais problème : elles peuvent encore prendre n’importe quelle valeur entre 0 et 5 ici, donc on a toujours un problème d’infini. Bon, bah on va aussi discrétiser l’axe des ordonnées et attribuer à chaque variable la valeur la plus proche de l’originale, c’est la numérisation.
En zoomant à fond sur une piste de son sur Audacity, on peut d’ailleurs voir cette numérisation :
Les points à intervalles réguliers indiquent la numérisation réalisée, avec une interpolation linéaire entre chaque (on relie les points).
Voilà, on a maintenant un signal numérique qui est une fonction en escaliers qu’on peut tranquillement stocker sur un PC ou sur un iPod. Bon, après c’est pas tout à fait le signal original, mais il faut bien faire des sacrifices au nom de la science, non ? Surtout que ça prend méga pas beaucoup de place sur le disque dur, honnêtement, ça les vaut bien te dira le directeur de l’iTunes Store. Non, te dira le hipster chauve barbu au jean skinny et à la chemise de bucheron. Il n’est pas un mouton et sait que ça les vaut pas.
De l’importance de la fréquence d’échantillonnage
En même temps, c’est difficile de lui donner tort. Le constat est évident : plus l’approximation du signal numérisé sera forte et moins la place du fichier sera importante. Si je me dis qu’au lieu de prendre une valeur toutes les 0,5 ms, j’en prends une toutes les 1 ms, je diminue la taille de mon fichier par deux grâce à l’échantillonnage. Et si je décide de retenir encore moins de valeurs sur l’ordonnée, bam, encore des économies. C’est la compression. Mais voilà, à force, ça commence à devenir moyen, pour ne pas dire moche, voyons ça avec un exemple. Voici un signal original :
On va l’échantillonner à 64 KHz :
Eh, c’est pas mal ! C’est la même chose que l’original (qui est en réalité modélisé informatiquement et qui possède des limites). Et si j’essaye plus bas pour économiser ? Genre 8 KHz ?
Ah ouais. Nan. Et si je tente vraiment bas, comme 2,1 KHz ?
Ok, on ne reconnaît même plus le signal.
Bref, vous avez là la base de l’argument « la numérisation, c’est mal ». On cherche à nous spolier à coups d’économies de bits, si c’est pas lamentable. Le vinyle, lui, ne nous ferait jamais ça. Lui, il est fidèle. Mais alors pourquoi je suis en train de vous dire ça ? Parce que finalement, ça ne change rien à la perception de l’auditeur si on fait attention à ce qu’on écoute sur CD ou en MP3. On a beau se croire plus doué que les machines, ça n’empêche pas que notre oreille ne peut pas distinguer un son correctement numérisé d’un son analogique.
Nyquist-Shannon, I choose you!
Le spectre de l’oreille humaine s’établit d’environ 16Hz à 20,000Hz (et encore, ça fait franchement aigu, pas sûr que Papa puisse encore entendre jusque-là). Ça fait un écart de 20,000Hz environ. Un critère important dans le traitement du signal est celui de Nyquist-Shannon, qui donne un critère pour une représentation fidèle du signal.
« Le théorème d’échantillonnage de Nyquist-Shannon énonce que l’échantillonnage d’un signal, c’est-à-dire sa représentation sous une forme discrète, par une liste de valeurs prélevées régulièrement dans ce signal, exige une fréquence d’échantillonnage supérieure au double de l’écart entre les fréquences minimale et maximale qu’il contient »[2]
Je passerai sur la démonstration (mais elle est cool), pour retenir l’essentiel :
Fréquence d’échantillonnage ≥ 2 * Ecart entre fréquences maximales et minimales
Eh, mais attends, c’est combien l’écart ici ? 20,000Hz.
Et on échantillonne à combien déjà ? 44,100 Hz.
Mais les types de Philips et de Sony qui ont créé le CD étaient vraiment intelligents, alors. Ils ont parfaitement respecté le critère de Nyquist-Shannon tout en minimisant le volume de données à conserver.
Eh oui, à moins d’être une chauve-souris, une fréquence d’échantillonnage supérieure ne changera rien. Donc désolé M. Lucy, mais même si une trompette pouvait aller jusqu’à 44,1KHz (lol), ce ne serait pas possible de l’entendre, et ce serait inutile de garder un tel son. C’était vraiment le pire argument qu’on pouvait sortir, mais c’était sympa d’avoir essayé de sortir des chiffres pour impressionner les gens.
Ah mais il y a un bluff, quand même. Là on a réglé le problème de l’échantillonnage, mais sur la numérisation, il y a aussi la compression sur l’axe des ordonnées. Effectivement, et c’est là qu’il faut écouter. La plupart des lecteurs audio (iTunes notamment) importent les CDs dans un format de compression par défaut faible (de l’ordre de 128kbits/s, berk), mais fort heureusement, il est possible de changer les réglages d’importation. En réglant sur quelque chose supérieure à 256kbits/s, la différence devient quasiment inaudible. Je conseillerais de régler sur du 312kbits/s pour une qualité optimale du MP3. Faites bien attention en téléchargeant des titres sur des plateformes de téléchargement (type iTunes Store), on vous refile parfois une qualité de merde en invoquant le prétexte que les téléchargements risqueraient d’être longs.
Mais il existe aussi certains formats (dont les détails techniques sont beaucoup plus compliqués) qui permettent de ne perdre quasiment aucune qualité par rapport au signal analogique comme le FLAC (Free Lossless Audio Codec), qui rend un son d’une qualité parfaite (bon, par contre la chanson pèsera dans les 100-150 Mo, mais on n’a rien sans rien). Apple a aussi développé un format « lossless » (Apple Lossless) pour ses appareils. La comparaison avec le FLAC porte à débat, mais à ce niveau de qualité, j’ai du mal à voir comment on peut entendre la différence.
Le vinyle de meilleure qualité que le CD ? Je ne crois pas. Il y a bien un son différent du fait de la différence du procédé de lecture (la « chaleur » du son), mais le vinyle n’est pas vraiment plus fidèle dans le rendu qu’un CD correctement encodé. Ou alors, si vous voyez la différence, c’est que vous êtes un dauphin qui peut écouter jusqu’à 80KHz, auquel cas vous devriez probablement aller voir NRJ12 pour vous faire un paquet de pognon avec une émission du genre « vis ma vie de dauphin ».
En revanche, et c’est le point important, il peut y avoir une différence au niveau des périphériques d’enregistrement et de lecture. Et c’est là que les goûts de chacun peuvent varier. Certains ne jurent que par le grain d’une platine vinyle, d’autres préfèrent écouter du FLAC dans leur casque AKG ou Senheiser… Les deux opinions se valent. Tant que vous n’écoutez pas Maître Gims en 128kbits/s dans votre Beats. Mais dire que le vinyle est meilleur que le CD (ou l’inverse, d’ailleurs) n’a aucun sens.
| Quand on pense que le CD meurt aussi… Notre dossier sur l’état du marché de la musique en 2017
Une pensée émue pour ces heureux consommateurs de vinyles
Dans la vie, certaines choses me rendent triste. Les gens en font partie. Plus particulièrement, les gens qui achètent ces fameuses platines qui vous permettent de numériser vos vinyles. Imaginez-vous le quinquagénaire enthousiaste passant sa journée à numériser ses vieux vinyles pour conserver le fameux son tant vanté… Pour finalement les recompresser en les exportant en MP3. Oui, vous ne vous trompez pas, il vient d’acheter une machine à 100€ pour retrouver une compression de merde, les « crin-crins » de la tête de lecture en plus. Et après, il vous dira « ah, les vinyles, c’est quand même un son meilleur ! ». Belle arnaque, hein.
Je souhaiterais en conclusion que nous ayons une pensée émue pour ce quinquagénaire, ainsi que pour fanduvinyle666, qui a fait preuve d’une admirable curiosité pour le traitement du signal.
Pour aller plus loin : lire les jolis mots de Ian Anderson (Jethro Tull) à ce sujet
18 comments
conneries…
Il n’empêche que les vinyles ont une qualité bien meilleure que les DVD!
à fanduvinyle
MPO, le plus gros presseur français de vinyls avoue : 95% des vinyls sont produits à partir de masters numériques…et Pan!
https://www.telerama.fr/musique/le-vinyle-ne-tourne-plus-tres-rond,161200.php
C’est finalement un faux débat et tout ça reste très subjectif… Comment comparé la qualité d’un vinyle écouté sur une platine composé d’une cellule, d’un bras… de qualité entouré d’un système hifi de qualité avec une vieille chaine hifi déguelasse pour écouter ses cds. L’inverse est également vrai.
De toute façon on le sait le Cd va mourir, le streaming est à train de progresser de manière spectaculaire, d’une manière bien plus significative que le téléchargement à l’époque de son apogée.
La question n’était absolument pas de critiquer l’objet, mais plus ou moins, avec humour, le renouveau de la mode du vinyle, dans l’optique où celle-ci trouve sa justification pour nombre de ses adeptes dans la qualité du son. Surtout quand certains, dans le même temps, numérisent leurs vinyles et les réexportent en les compressant, ce qui est une absurdité en soi. C’est l’argument de la “meilleure qualité sonore” qui est critiqué ici, pas le vinyle lui-même, qui est un objet sublime.
J’ai moi-même une platine vinyle depuis peu et adore écouter de vieux vinyles, afin d’en savourer le grain tout particulier.
Musicalement votre
Oui oui bel article mais la réalité brute même argumentée ne trouve parfois qu’une toute petite place à côté du mythe.
Et si c’était justement les imperfections du vinyle qui lui procuraient ce statut proche du réel, quand la relative froideur du CD peut parfois laisser de marbre ?
Je ne peux que vous rejoindre sur cette idée que les imperfections du vinyle en font justement ce qu’il est : un objet mythique au grain unique.
C’est plus le renouveau de la mode du vinyle selon le précepte que la qualité sonore est objectivement meilleure (alors que cela est faux) qui est critiqué ici. À croire que cet argument ait pu être distillé dans les esprits à des fins commerciales…
En d’autres termes, l’inaudible demeure une chance pour l’être humain de comprendre ses limites et la musique est une sensation vibratoire que les seules oreilles ne peuvent décoder complètement
Shalom …
Vous apportez ici une réponse tout à fait intéressante, qui mérite sans doute une étude plus approfondie. Espérons que vous ayez raison !
Même débat que pour “le jeu en 60 images / sec,ça sert à rien, l’œil ne peut en voir que 30…” et pourtant, quand on voit le jeu tourner, ça n’a juste rien à voir !!! J’ai tous types de supports chez moi, et en version officiels à chaque fois. Les MP3 je ne peux pas les écouter c’est vraiment plat, pour les CDs, cela venant certainement du mixage, c’est une cacophonie de basses (en comparaison, ça reste appréciable tout de même), par contre le vinyle, c’est juste parfait !!!
” par exemple du fait qu’« un CD dispose d’une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz alors que le son d’une trompette grimpe au-delà de cette limite »” En passant, fréquence d’échantillonage et spectre en fréquence sont deux choses différentes:
La fréquence d’échantillonage correspond au nombre d’échantillons numériques par secondes
Le spectre en fréquence est constitué des raies spectrales principales et des hamoniques, quand il parle du fait que la trompette monte bien au-delà de 44.1 kHz oui, mais cela n’a rien à voir avec la fréquence d’échantillonage…
Les platines qui permettent de numériser les vinyles, si effectivement les utiliser pour obtenir sur MP3 le son du vinyle est ridicule, je suppose que son utilisation principale, en particulier pour les quinquagénaires, est de pouvoir continuer à écouter confortablement, avec leurs outils habituels, les vieux vinyles qui dorment dans leurs tiroirs et qui ne sont jamais sorti en numérique.
Rentrons dans la pratique, il suffit d’avoir du matériel haut de gamme pour voir de suite la différence. Prenez votre cd original et le vinyle avec le même morceau et en faisant abstraction en effet des défauts des vinyles ( bruit de fond, craquement) si vous ne trouvez pas que le son est bien meilleur provenant du disque, je vous conseille d’arrêter de traiter des sujets concernant le son car le soucis vient juste de votre audition. 😉 . Donc non les anciens qui disent que le son est meilleur sur un vinyle ne le disent pas juste par nostalgie.
bon parfait pour cette belle théorie, mais dans les faits quel est le véritable bon lecteur qui peut lire les LOL.
Merci encore pour ce cours magistral très bien expliqué.
Isabel
Franchement 10 ans apres je répond. Tant d’approximation dans vos calculs pour demontrer l’indemontrable…. La qualité cd est bien inferieur au vinyl, deja on divise les 44100 hz par deux donc 20000 max, ok c’est ce que l’oreille semble percevoir, or cet outil magnifique qu’est l’oreille “entend” les uktrasons et les harmoniques quand ils sont liés a d’autres sons… De plus le cd est étriqué dans sa bande passante pour que vous puissiez l’ecouter au casque et vous dire que vous entendez tous les details, tous mis au même niveaux….
En tout cas reste le sacd qui lui vaut le vinyle… Par contre l’enorme defaut du vinyle est le seul non défendable dont vous ne parler meme pas est le prix du materiel, une bonne pointe de lecture s’use et coûte 300 euros minimum…. Alors oui ok descendre le vinyle ça fait intelligent mais faut reviser avant…
Je tiens à vous remercier pour cet excellent article (j’ai quelques années de retard, je sais, lol).
Grand amateur de musique et ingénieur fraichement diplômé, je n’ai jamais compris la prétention de certains comme quoi le son du vinyle est de meilleure qualité que le son numérique. Comme vous le dites si bien dans l’article, quiconque dit ça “n’a jamais reçu de cours d’acoustique, de numérisation, de traitement du signal et de trompette”.
Car si le numérique est bel et bien limité par rapport à l’analogique EN THÉORIE, dans la PRATIQUE c’est tellement précis que la différence avec l’analogique est totalement négligeable.
On peut faire une analogie avec les photos numériques et analogiques. À une époque, une photo numérique était de mauvaise qualité. Mais ce temps est révolu depuis un moment, et aujourd’hui, tout le monde connait le niveau de détail dans une photo numérique…
[…] Vinyle meilleur que mp3 et CD ? Bullshit ! (Ingeflagrant) […]
Numériser un vinyle n’est pas stupide non. Perso je le fais pour pouvoir écouter ma musique dans ma voiture. Vos arguments sont valables, mais la façon de parler des adeptes condescendante et méprisante est lamentable. Ça ne donne pas envie de vous lire.
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